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"Mon étoile"

Zeinab Abdallah

 

Des BD s’amoncelaient en pile dès l’entrée. J’en pris une… Quelle surprise ! 
C’était l’une de mes préférées : « Ludo pris au piège ». 
Mais lorsque j’ouvris la BD pour me mettre à la lire, je vis une lumière aveuglante. Effrayée je laissai tomber le livre. Quand la lumière devint très forte, je vis des personnages sortir de la BD. Ces personnages étaient Ludo et ses adversaires. J’étais figée comme une statue, bouche bée, quand Ludo s’approcha vers moi et me demanda quel était mon prénom. Lorsque je le lui dis et que nous fîmes connaissance, je l’invitai à manger chez moi. Il accepta avec joie, et lorsque nous finîmes, il me confia le problème qu’il avait. 
Certains garçons de sa classe l’avaient menacé. Ils lui avaient demandé d’assassiner quelqu’un qu’il connaissait sinon ils l’étrangleraient. Les voyous lui avaient interdit d’en parler à quelqu’un. Maintenant, Ludo ne savait plus quoi faire. Mais je lui promis de l’aider. Seulement, si je voulais l’aider il allait falloir qu’on retrouve ses opposants, les garçons, et ensuite qu’on les fasse entrer dans la BD. Il fallait que moi et lui nous y entrions aussi. 
Tout d’abord nous nous mîmes à chercher les garçons qui s’étaient échappés en sortant de la BD. Nous parcourûmes mon quartier qui s’appelait Kariou. Nous les cherchâmes toute l’après midi, mais impossible de les retrouver. Pourtant la bibliothèque devant laquelle ils étaient sortis se trouvait à Kariou. Nous cherchâmes beaucoup quand tout à coup nous les vîmes sortir d’un supermarché. Nous les suivîmes pour trouver l’endroit où ils couchaient. C’était un endroit sombre et humide. Ils habitaient dans une cabane très sale, sans meuble et sans électricité. 
Lorsqu’on eut repéré leur logis, nous décidâmes de rentrer chez moi et d’y retourner le lendemain pour les faire entrer dans la BD.
Lorsque nous arrivâmes chez moi, Ludo et moi montâmes dans ma chambre quand soudain Ludo eut une idée. Il me dit qu’il entrerait dans la BD pour passer la nuit chez lui comme cela sa mère ne serait pas inquiète. J’acceptai mais à condition qu’il revienne très tôt le lendemain. Il accepta et me recommanda d’ouvrir la BD dès mon réveil pour lui permettre d’en sortir. 
Le lendemain matin, je me levai très tôt, je réveillai Ludo qui, aussitôt sortit de la BD. 
Sans faire de bruit, nous sortîmes de la maison. Nous allâmes à Maxi qui était le quartier où couchaient les garçons qui menaçaient Ludo. Mais, par malheur, ils n’étaient pas là. Un vieux monsieur qui les vit sortir nous dit où ils étaient. Encore une fois, ils étaient au supermarché pour acheter de la nourriture. Ce supermarché n’était pas très loin et ils étaient allés faire du shopping. Nous y allâmes aussi pour les retrouver. Lorsque nous fûmes près d’eux, Ludo les appela et au même moment j’ouvris la BD que j’avais apportée avec moi. 
Soudain, une lumière aveuglante les absorba. Il ne restait plus que Ludo et moi. Nous allâmes chez moi. Une fois dans ma chambre, j’ouvris le livre, mais je ne trouvai pas de lumière aveuglante. J’avais peur que Ludo ne puisse plus retourner chez lui. Mais il me rassura et me dit que j’étais à la mauvaise page. Lorsqu’on trouva la bonne page, nous entrâmes dans la BD. Nous étions dans la chambre de Ludo qui était fermée à double tour. 
Je me sentais magique. Le temps de la BD était en avance de douze heures sur celui de mon monde. Il était vingt et une heures dans le monde de la BD et neuf heures du matin dans mon monde, alors je décidai de passer la nuit dans la BD alors que, dans mon monde, il n’était même pas l’heure de prendre le déjeuner. Ludo ouvrit la porte de sa chambre et nous nous dirigeâmes vers la cuisine car on avait faim. Ludo expliqua à sa mère et son père que j’étais une amie à lui et que mes parents m’avaient autorisée à dormir chez lui. Je pris mon dîner ensuite nous nous mîmes au lit. 
Le lendemain Ludo me dit qu’il allait chez ses ennemis pour leur dire qu’il n’avait pas peur d’eux et qu’il ne tuerait personne. Lorsqu’il arriva chez eux, ils lui dirent d’entrer. Ces méchants avaient mis une corde devant la porte pour le faire tomber et il en fut ainsi. Ce malheureux, pris au piège, tomba par terre. Ils l’attachèrent sur une chaise, ils lui fermèrent la bouche avec du scotch et lui bandèrent les yeux. 
Pendant ce temps, je m’inquiétais pour lui. Je paniquais beaucoup, quand, tout à coup, j’eus une idée. J’entrai dans sa chambre en fermant la porte à clef, j’ouvris la BD et la même lumière aveuglante apparut et m’emmena dans mon monde. Lorsque je fus arrivée, je fermai la BD et je la rouvris à une à une page où je pouvais voir Ludo.
À cette page, il n’y avait pas de lumière aveuglante et les voyous ne pouvaient pas me voir. Mais moi je pouvais les voir. Au moment où je vis Ludo, je l’entendis crier :
- Au secours ! Au secours !
Comme une folle je rouvris la BD à la page où il y avait la lumière aveuglante qui m’aspira pour la deuxième fois dans le monde vigilant de la BD. Là, j’expliquai tout à ses parents, ils appelèrent la police qui alla très vite à son secours. Les policiers armés entrèrent dans la maison de ces garçons qui passèrent deux jours en prison. 
Ludo qui m’était très reconnaissant m’offrit un morceau d’étoile qu’il mit dans ma main. Il me dit même que cette étoile me porterait bonheur et quelle serait magique dans mon monde. Je pourrais faire des tours de magie, me transformer en tout ce que je voudrais et cette étoile me rendrait heureuse. Il me promit de venir me voir de temps en temps.
Lorsque je revins dans mon monde, j’ouvris ma main pour être sûre que ce n’était pas un rêve. 
Par bonheur, je vis mon étoile. 
Cette étoile est toujours avec moi. Mais personne ne la voit quand j’ouvre ma main. 
C’est ainsi que se termine mon histoire imaginaire pour vous mais bien réelle pour moi.